Des collègues qui apportent un gâteau fait maison, les enfants qui ne terminent pas leurs biscuits, envie d’une glace ou de popcorn au cinéma. Beaucoup d’occasions, difficile de résister à l’appel du sucre.
Sauf que notre balance commence à nous faire les gros yeux.
Sara, diététicienne, vous explique les causes des craquages.
Parce que vous arrêtez de manger des féculents
Vous faites partie de ces personnes qui s’abstiennent de consommer des féculents, car vous les soupçonnez d’être responsables de votre prise de poids.
Votre corps est alors en manque de sucre et le voilà en quête de gourmandises.
Votre cerveau, vos reins ou votre système nerveux en ont impérativement besoin.
Si vous sautez des repas, si vous mangez à des heures irrégulières ou si vous êtes au régime, il y a fort à parier que tout ce beau monde soit en manque d’énergie !
En réintégrant un peu de légumes secs, de pâtes ou de riz cuits al dente dans vos menus, tout devrait aller bien mieux.
Il est votre rituel de consolation
Ces pulsions peuvent venir d’un conditionnement psychologique. Elle s’observe chez les personnes qui, enfant, ont été habituées à recevoir un aliment sucré en guise de compensation ou de récompense. Comme un bonbon après une piqure chez le médecin, ou un gâteau pour une bonne note. Chez eux, le sucre soulage la douleur morale.
Dans ce cas, on essaie de trouver une alternative qui compensera l’effet plaisir du sucre : sport, jardin, activité manuelle, méditation, ....
Si la dépendance est trop importante, pensez à une thérapie comportementale qui vous libérera de ces tentations.
Et vous remonte le moral
Lorsque vous consommez du sucre, vous vous sentez bien grâce à un procédé chimique qui se met en place. Le pancréas sécrète de l’insuline, qui permet de faire pénétrer le sucre dans les cellules et ainsi de favoriser la pénétration du L-tryptophane au niveau du cerveau. Cet acide aminé s’y change en sérotonine, un neurotransmetteur qui crée une sensation de bien-être. En d’autres termes, quand vous avez un petit moral, votre organisme tente de le faire remonter en fabricant plus de sérotonine. Il lui faut donc du sucre ! et l’ingestion de sucre fait que vous vous sentez mieux, même si cela ne dure pas.
Dans ce cas une supplémentation de chrome ou L-tryptophane peut aider à freiner vos envies.
Parce que vous aimez ça
Il est possible que vous ne puissiez pas résister à l’appel du sucre tout simplement parce que vous adorez en consommer.
Au lieu de manger vos gourmandises en dehors des repas, optez pour une prise moins régulière et en petite quantité, en dessert ou en collation.
Exemples :
- une barre chocolat façon brownie KOT
- un fromage blanc et un fruit